Publication de l'association des habitants du quartier de la Pironnière -Photo de Raymond Grelet - Logo : création de Christopher JAULIN


Ker Netra suite


Ker Netra

Le président de notre association a assisté au conseil municipal du 27 novembre 2012 au cours duquel devait être évoqué le déboisement de la propriété.
Le Maire a tenté de semer le doute sur la légitimité de notre volonté de protéger l’espace boisé. Il a soutenu une série de mensonges parmi lesquels:
  1. s’agissant d’une propriété privée, la commune serait dans l’impossibilité d’empêcher le déboisement ;
  2. de toute façon, le déboisement porterait essentiellement sur des « cupressus » essence sans intérêt écologique
La première serie de mensonges a consisté à dissimuler devant la majorité municipale, la possibilité offerte par l’article L130-1 du code de l’urbanisme relatif aux espaces boisés, exprimée comme suit :
Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements.
Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.
Le classement en espaces boisés peut s’appliquer à toute propriété publique ou privée. Il n’entraîne aucune charge supplémentaire pour la commune. 
Le Maire a menti.
Ce mensonge s’est accompagné d’une manœuvre de diversion consistant à déporter le débat sur la signification des zone NA du POS et zone AU du PLU.
Des élus ont courageusement dénoncé cette manœuvre en posant la question essentielle suivante :
·       pourquoi avoir divisé la propriété Ker Netra en deux zones –l’une occupée par un centre de vacances et l’autre ouverte à l’urbanisation - alors qu’elle est dans sa globalité notoirement affectée au fonctionnement du centre de vacances ?
Persistant dans sa démarche mensongère, le maire a soutenu que la partie boisée n’était pas utilisée par la colonie de vacances……

Les habitants du quartier n’ont plus de doute sur l’honnêteté des affirmations de la municipalité.
La deuxième série de mensonges : le maire a tenté de dissimuler la consistance du déboisement. Les élus courageux ont dénoncé l’affirmation mensongère du maire selon laquelle le déboisement portait uniquement sur des « cupressus » Et ont rappelé l’inventaire des arbres abattus parmi lesquels 17 chênes verts et 13 chênes rouvre ayant une espérance de longévité de mille ans…………

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