Ker Netra
Le président de notre association a assisté au conseil
municipal du 27 novembre 2012 au cours duquel devait être évoqué le déboisement
de la propriété.
Le Maire a tenté de semer le doute sur la légitimité de
notre volonté de protéger l’espace boisé. Il a soutenu une série de
mensonges parmi lesquels:
- s’agissant d’une propriété privée, la commune serait dans l’impossibilité d’empêcher le déboisement ;
- de toute façon, le déboisement porterait essentiellement sur des « cupressus » essence sans intérêt écologique
La première serie de mensonges a consisté à
dissimuler devant la majorité municipale, la possibilité offerte par l’article
L130-1 du code de l’urbanisme relatif aux espaces boisés, exprimée comme
suit :
Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les
bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non
du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce
classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux
de haies, des plantations d'alignements.
Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode
d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou
la création des boisements.
Le classement en espaces boisés
peut s’appliquer à toute propriété publique ou privée. Il n’entraîne aucune
charge supplémentaire pour la commune.
Le Maire a menti.
Le Maire a menti.
Ce mensonge s’est accompagné d’une
manœuvre de diversion consistant à déporter le débat sur la signification des zone
NA du POS et zone AU du PLU.
Des élus ont courageusement dénoncé
cette manœuvre en posant la question essentielle suivante :
· pourquoi
avoir divisé la propriété Ker Netra en deux zones –l’une occupée par un centre
de vacances et l’autre ouverte à l’urbanisation - alors qu’elle est dans sa
globalité notoirement affectée au fonctionnement du centre de vacances ?
Persistant dans sa démarche
mensongère, le maire a soutenu que la partie boisée n’était pas utilisée par la
colonie de vacances……
Les habitants du quartier n’ont plus de doute sur l’honnêteté des affirmations de la municipalité.
Les habitants du quartier n’ont plus de doute sur l’honnêteté des affirmations de la municipalité.
La deuxième série de
mensonges : le maire a tenté de dissimuler la consistance du
déboisement. Les élus courageux ont dénoncé l’affirmation mensongère du maire
selon laquelle le déboisement portait uniquement sur des
« cupressus » Et ont rappelé l’inventaire des arbres abattus parmi
lesquels 17 chênes verts et 13 chênes rouvre ayant une espérance de longévité
de mille ans…………