La
presse locale relate les dégâts causés sur le littoral par les intempéries des
mois de janvier et février 2014.
Elle relate sans explications.
Pourtant
notre département côtier n’est pas un désert de spécialistes de ces phénomènes
: ils se sont largement exprimés pour nous expliquer les conséquences de la
tempête XYNTHIA de février 2010.
L’administration
des territoires français (la DDTRM ) est une des meilleures du monde. Les
explications données par les spécialistes de cette administration ont débouché
sur la mise en cause de la responsabilité de décideurs locaux (administration
de l’État et élus locaux)
Cette
fois, en 2014, aucune recherche d’explications n’apparait dans les articles de
presse. Pourquoi ? Nous devons au moins essayer de comprendre comment ces
intempéries ont pu provoquer de tels dégâts aux conséquences financières
énormes.
Notre
commune du littoral est irriguée par trois cours d’eau : le Tanchet qui
traverse Château d’Olonne, la Combe qui sur sa fin trace la limite avec la
ville de Talmont Saint Hilaire et entre les deux le Puits Rochais qui se
déverse dans la mer au niveau de l’anse de la Parée.
C’est
cette caractéristique du réseau hydrographique de notre commune qui nous a
alertés sur les risques potentiels liés à des porcheries qui s’implanteraient
en amont du territoire de notre commune bassin versant vers la mer.
Ce
réseau pouvait transporter les composants chimiques des déjections
animales qui provoquent la formation d’algues vertes nocives à l’environnement
et facteur de lésions respiratoires chez les humains comme chez les
animaux.Comme l’a démontré le Professeur LESNE, chercheur au CNRS que nous
avions invité en 2010 pour une conférence de presse à La Pironnière.
Le
Préfet de l’époque avait implicitement reconnu la pertinence de nos
inquiétudes. Il avait refusé l’implantation de la porcherie.
D’autre
part, nous avions conscience de l’aggravation des risques météorologiques par
le réchauffement climatique.
Nous
avons participé avec l'association AVIGEN à l’organisation à Olonne sur Mer, d’une conférence du
professeur Hervé LE BOULER en mars 2012 que nous n’avons pas pu organiser au
Château d’Olonne après le refus de la municipalité de nous ouvrir la salle de
la Gargamoelle.
Pour
les mêmes motifs l’association de Talmont Nord Sud (TNS) s’était élevée contre
le tracé du contournement de Talmont porteur de dangers de submersions des
cours d’eau en aval. On a vu les les conséquences à TALMONT !
L’aggravation
des risques météorologiques est hélas aujourd’hui confirmée.
Et
nous devons nous interroger sur l’organisation de la gestion de notre
territoire littoral maritime.
Nos constatations nous indiquent que l’écoulement des
eaux a été perturbé en amont.
Devant
l’indifférence de la presse nous posons des questions:
1.
Dans ce contexte pourquoi le réseau hydrographique n’a pas été mis sous
surveillance en période de perturbation météorologique?
2. D’où vient l’obstruction : en aval ou en amont ?
3. Aux abords de
la route départementale qui longe le littoral, qui devait assurer cette
surveillance : le département ou les communes ?
4.Qui
doit payer les conséquences des défaillances : le département ou les communes ?
L’une des règles du
fonctionnement démocratique des collectivités territoriales est de déterminer
le niveau des responsabilités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire