Publication de l'association des habitants du quartier de la Pironnière -Photo de Raymond Grelet - Logo : création de Christopher JAULIN


Dégats et Responsabilités


La presse locale relate les dégâts causés sur le littoral par les intempéries des mois de janvier et février 2014.
Elle relate sans explications.

Pourtant notre département côtier n’est pas un désert de spécialistes de ces phénomènes : ils se sont largement exprimés pour nous expliquer les conséquences de la tempête XYNTHIA de février 2010.
L’administration des territoires français (la DDTRM ) est une des meilleures du monde. Les explications données par les spécialistes de cette administration ont débouché sur la mise en cause de la responsabilité de décideurs locaux (administration de l’État et élus locaux)
Cette fois, en 2014, aucune recherche d’explications n’apparait dans les articles de presse. Pourquoi ? Nous devons au moins essayer de comprendre comment ces intempéries ont pu provoquer de tels dégâts aux conséquences financières énormes.

Notre commune du littoral est irriguée par trois cours d’eau : le Tanchet qui traverse Château d’Olonne, la Combe qui sur sa fin trace la limite avec la ville de Talmont Saint Hilaire et entre les deux le Puits Rochais qui se déverse dans la mer au niveau de l’anse de la Parée.

C’est cette caractéristique du réseau hydrographique de notre commune qui nous a alertés sur les risques potentiels liés à des porcheries qui s’implanteraient en amont du territoire de notre commune bassin versant vers la mer.
Ce réseau pouvait transporter les composants chimiques des déjections animales qui provoquent la formation d’algues vertes nocives à l’environnement et facteur de lésions respiratoires chez les humains comme chez les animaux.Comme l’a démontré le Professeur LESNE, chercheur au CNRS que nous avions invité en 2010 pour une conférence de presse à La Pironnière.
Le Préfet de l’époque avait implicitement reconnu la pertinence de nos inquiétudes. Il avait refusé l’implantation de la porcherie.
D’autre part, nous avions conscience de l’aggravation des risques météorologiques par le réchauffement climatique.
Nous avons participé avec l'association AVIGEN à l’organisation à Olonne sur Mer, d’une conférence du professeur Hervé LE BOULER en mars 2012 que nous n’avons pas pu organiser au Château d’Olonne après le refus de la municipalité de nous ouvrir la salle de la Gargamoelle.
Pour les mêmes motifs l’association de Talmont Nord Sud (TNS) s’était élevée contre le tracé du contournement de Talmont porteur de dangers de submersions des cours d’eau en aval. On a vu les les conséquences à TALMONT !

L’aggravation des risques météorologiques est hélas aujourd’hui confirmée.
Et nous devons nous interroger sur l’organisation de la gestion de notre territoire littoral maritime.
Nos constatations nous indiquent que l’écoulement des eaux a été perturbé en amont.

Devant l’indifférence de la presse nous posons des questions:
1. Dans ce contexte pourquoi le réseau hydrographique n’a pas été mis sous surveillance en période de perturbation météorologique?
2.    D’où vient l’obstruction : en aval ou en amont ?
3.     Aux abords de la route départementale qui longe le littoral, qui devait assurer cette surveillance : le département ou les communes ?
4.Qui doit payer les conséquences des défaillances : le département ou les communes ?
L’une des règles du fonctionnement démocratique des collectivités territoriales est de déterminer le niveau des responsabilités.

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